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Léon De Smet
Le Désespoir
Estimate: 35.000 - 45.000 EUR
Price realised: 45.500 EUR
Price realised: 45.500 EUR
Description
Pastel sur papier
Signé et daté 'LEON DE SMET / 1903' en bas à gauche
Despair, pastel, signed and dated, by L. De Smet
h: 85 w: 149 cm
Provenance : Collection Gustave Nellens, Knokke, selon une étiquette au verso
Expositions : 'Latemse Kunst', Tienen, 26 octobre - 24 novembre 1968
Bibliographie : Piet Boyens et Hans Bosschaert, 'Léon de Smet', Tielt, 1994, p. 15, repr.
Commentaire : Longtemps éclipsé dans l'immensité de la peinture postimpressioniste tardive dans laquelle il s'engagea avec virtuosité au cours de sa carrière, Léon de Smet fut en réalité bien plus qu'un talentueux interprète d'une manière instiguée par ses ainés Seurat ou Signac, et s'efforça continuellement d'explorer l'incroyable diversité offerte par la peinture.
Après une jeunesse qui l'aura vu grandir dans un environnement propice au développement artistique, il s'installe dès 1893 près de Gand à Laethem-Saint-Martin et partage son atelier avec deux jeunes artistes, Albert Servaes et Fritz Van den Berghe. Son style n'est pas encore véritablement affirmé et le jeune peintre pioche ses inspirations à la fois chez les modernes parisiens mais aussi chez les symbolistes belges alors triomphants. Ses œuvres de jeunesse traduisent ces incontournables tâtonnements stylistiques propres à l'artiste encore en formation mais chez Léon de Smet, elles témoignent déjà d'une technique assurée et d'une force rare dans la transmission des sentiments.
Notre impressionnant pastel s'avère être un exemple brillant de cette puissante ambivalence de l'œuvre du jeune homme. Réalisé en 1903, il porte la marque de l'effervescence créatrice de notre artiste à ses débuts, avec cette touche divisée mais pas encore totalement pointilliste, avec un jeu de lumière bien affirmé, virant au clair-obscur mais n'embrassant pas encore la radicalité du mouvement luministe qu'il ne rejoindra que l'année suivante et dont l'influence et ici déjà éminemment palpable. Léon de Smet se met en scène dans son intérieur, profitant de cette œuvre et de la scène qu'elle décrit pour y suggérer son autoportrait. La détresse communicative de la jeune femme s'oppose à la froide indifférence de l'homme, comme l'ombre à la lumière. Mais le sentiment, admirablement rendu par l'artiste, qui émane des deux personnages est ici pourtant le même, et donna son titre à notre tableau. Le désespoir devient l'arme du peintre pour exprimer le sacrific
Signé et daté 'LEON DE SMET / 1903' en bas à gauche
Despair, pastel, signed and dated, by L. De Smet
h: 85 w: 149 cm
Provenance : Collection Gustave Nellens, Knokke, selon une étiquette au verso
Expositions : 'Latemse Kunst', Tienen, 26 octobre - 24 novembre 1968
Bibliographie : Piet Boyens et Hans Bosschaert, 'Léon de Smet', Tielt, 1994, p. 15, repr.
Commentaire : Longtemps éclipsé dans l'immensité de la peinture postimpressioniste tardive dans laquelle il s'engagea avec virtuosité au cours de sa carrière, Léon de Smet fut en réalité bien plus qu'un talentueux interprète d'une manière instiguée par ses ainés Seurat ou Signac, et s'efforça continuellement d'explorer l'incroyable diversité offerte par la peinture.
Après une jeunesse qui l'aura vu grandir dans un environnement propice au développement artistique, il s'installe dès 1893 près de Gand à Laethem-Saint-Martin et partage son atelier avec deux jeunes artistes, Albert Servaes et Fritz Van den Berghe. Son style n'est pas encore véritablement affirmé et le jeune peintre pioche ses inspirations à la fois chez les modernes parisiens mais aussi chez les symbolistes belges alors triomphants. Ses œuvres de jeunesse traduisent ces incontournables tâtonnements stylistiques propres à l'artiste encore en formation mais chez Léon de Smet, elles témoignent déjà d'une technique assurée et d'une force rare dans la transmission des sentiments.
Notre impressionnant pastel s'avère être un exemple brillant de cette puissante ambivalence de l'œuvre du jeune homme. Réalisé en 1903, il porte la marque de l'effervescence créatrice de notre artiste à ses débuts, avec cette touche divisée mais pas encore totalement pointilliste, avec un jeu de lumière bien affirmé, virant au clair-obscur mais n'embrassant pas encore la radicalité du mouvement luministe qu'il ne rejoindra que l'année suivante et dont l'influence et ici déjà éminemment palpable. Léon de Smet se met en scène dans son intérieur, profitant de cette œuvre et de la scène qu'elle décrit pour y suggérer son autoportrait. La détresse communicative de la jeune femme s'oppose à la froide indifférence de l'homme, comme l'ombre à la lumière. Mais le sentiment, admirablement rendu par l'artiste, qui émane des deux personnages est ici pourtant le même, et donna son titre à notre tableau. Le désespoir devient l'arme du peintre pour exprimer le sacrific
Upper estimated price slightly exceeded
In November 2018 Artcurial in Paris held the auction Old Master & 19th Century Art, which included the work Le Désespoir by Léon de Smet. Here, the upper estimate of EUR 45,000.00 was slightly exceeded - the artwork found a new owner for EUR 45,500.00. Of course, this price has nothing to do with the top prices that other works by Léon de Smet achieve. The highest price we have observed so far was reached by the work Roze Harmonie in February 2015 with an auction result of GBP 485,000.00 (€ 668,742.97).
Oberer Schätzpreis leicht übertroffen
Im November 2018 führte Artcurial in Paris die Auktion Old Master & 19th Century Art durch, in der auch die Arbeit Le Désespoir von Léon de Smet zur Versteigerung kam. Dabei wurde der obere Schätzpreis von EUR 45.000,00 leicht übertroffen – das Kunstwerk fand für EUR 45.500,00 einen neuen Besitzer. Dieser Preis hat freilich nichts mit den Spitzenpreisen zu tun, die andere Arbeiten von Léon de Smet erzielen. Den höchsten von uns bisher beobachteten Preis erreichte die Arbeit Roze Harmonie im Februar 2015 mit einem Auktionsergebnis von GBP 485.000,00 (€ 668.742,97).