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- Portrait De Jeanne Bécu, Comtesse Du Barry (1743 -1793)
François-Hubert Drouais
Portrait De Jeanne Bécu, Comtesse Du Barry (1743 -1793)
Found at
Artcurial,
Paris
One Hundred Portraits for a Century, Lot 38
15. Feb - 15. Feb 2022
One Hundred Portraits for a Century, Lot 38
15. Feb - 15. Feb 2022
Estimate: XX.XXX
Price realised: XX.XXX
Price realised: XX.XXX
Description
Huile sur toile, de forme ovale
Portrait of Jeanne Bécu, countess du Barry, oil on canvas, by Fr. H. Drouais
h: 47 w: 40 cm
Provenance : Acquis dans le commerce d'art à Paris en 2003 ;
Collection particulière, Paris
Expositions : 'Cent portraits pour un siècle. De la cour à la ville sous les règnes de Louis XV et Louis XVI', Versailles, musée Lambinet, 6 novembre 2019 - 1er mars 2020 et Nice, palais Lascaris, 19 mai - 22 novembre 2021, catalogue par X. Salmon, p. 86-87, n° 38
Commentaire : En 1768, c'est un Louis XV âgé qui fait la connaissance d'une certaine Jeanne Bécu, par l'intermédiaire du maréchal de Richelieu, connu pour ses innombrables conquêtes féminines, et de Le Bel, premier valet de la chambre du roi. Séduit par sa beauté, le roi, qui avait perdu en 1764 sa maîtresse en titre devenue amie Madame de Pompadour, en fait sa nouvelle favorite et l'installe à Versailles. La nouvelle conquête du roi avait épousé en hâte le comte Guillaume du Barry en 1768 afin de pouvoir être présentée officiellement à la Cour.
Vivant entre Versailles et Louveciennes, Madame du Barry valorisa les artistes, menuisiers, ébénistes, mais également peintres. Privilégiant Joseph-Marie Vien à Fragonard, elle sera l'une des pionnières du goût néoclassique en France. Dans le domaine du portrait, c'est François-Hubert Drouais qui sut séduire la belle comtesse, fort d'une solide réputation de portraitiste, apprécié notamment par la clientèle féminine pour son talent à embellir ses modèles sans trahir le souci de ressemblance. Dès 1768, la comtesse du Barry se fait représenter par Drouais avec une guirlande de fleurs évoquant la déesse Flore puis, en 1769, en habit de chasse. En 1771, un autre de ses portraits est exposé au Salon mais l'œuvre, sur laquelle elle est représentée en muse légèrement vêtue, jugée inconvenante, est retirée des cimaises de l'exposition. Au Salon de 1773, c'est à nouveau en Flore, couronnée de fleurs, qu'elle est portraiturée par Drouais, donnant lieu à cinq ré
La beauté et les faveurs du roi dont jouissait la comtesse du Barry lui attireront des jalousies à la Cour et le dédain de la dauphine Marie-Antoinette. Renvoyée par Louis XV en 1771, elle est chassée de Versailles à la mort du roi et guillotinée en décembre 1793.
1. Voir X. Salmon in cat. exp. Versailles, 2019, p. 86.
Portrait of Jeanne Bécu, countess du Barry, oil on canvas, by Fr. H. Drouais
h: 47 w: 40 cm
Provenance : Acquis dans le commerce d'art à Paris en 2003 ;
Collection particulière, Paris
Expositions : 'Cent portraits pour un siècle. De la cour à la ville sous les règnes de Louis XV et Louis XVI', Versailles, musée Lambinet, 6 novembre 2019 - 1er mars 2020 et Nice, palais Lascaris, 19 mai - 22 novembre 2021, catalogue par X. Salmon, p. 86-87, n° 38
Commentaire : En 1768, c'est un Louis XV âgé qui fait la connaissance d'une certaine Jeanne Bécu, par l'intermédiaire du maréchal de Richelieu, connu pour ses innombrables conquêtes féminines, et de Le Bel, premier valet de la chambre du roi. Séduit par sa beauté, le roi, qui avait perdu en 1764 sa maîtresse en titre devenue amie Madame de Pompadour, en fait sa nouvelle favorite et l'installe à Versailles. La nouvelle conquête du roi avait épousé en hâte le comte Guillaume du Barry en 1768 afin de pouvoir être présentée officiellement à la Cour.
Vivant entre Versailles et Louveciennes, Madame du Barry valorisa les artistes, menuisiers, ébénistes, mais également peintres. Privilégiant Joseph-Marie Vien à Fragonard, elle sera l'une des pionnières du goût néoclassique en France. Dans le domaine du portrait, c'est François-Hubert Drouais qui sut séduire la belle comtesse, fort d'une solide réputation de portraitiste, apprécié notamment par la clientèle féminine pour son talent à embellir ses modèles sans trahir le souci de ressemblance. Dès 1768, la comtesse du Barry se fait représenter par Drouais avec une guirlande de fleurs évoquant la déesse Flore puis, en 1769, en habit de chasse. En 1771, un autre de ses portraits est exposé au Salon mais l'œuvre, sur laquelle elle est représentée en muse légèrement vêtue, jugée inconvenante, est retirée des cimaises de l'exposition. Au Salon de 1773, c'est à nouveau en Flore, couronnée de fleurs, qu'elle est portraiturée par Drouais, donnant lieu à cinq ré
La beauté et les faveurs du roi dont jouissait la comtesse du Barry lui attireront des jalousies à la Cour et le dédain de la dauphine Marie-Antoinette. Renvoyée par Louis XV en 1771, elle est chassée de Versailles à la mort du roi et guillotinée en décembre 1793.
1. Voir X. Salmon in cat. exp. Versailles, 2019, p. 86.
Upper estimate price exceeded by 30 %.
The work Portrait De Jeanne Bécu, Comtesse Du Barry (1743 -1793) by François-Hubert Drouais was sold in the One Hundred Portraits for a Century auction at Artcurial in Paris in February last year. It achieved a price of EUR 45,500.00 exceeding the upper end of the estimate range by 30 %. Of course, this price has nothing to do with the top prices that other works by François-Hubert Drouais achieve. The highest price we have observed so far was reached by the work The Children Of The Duc De Bouillon Dressed As Montagnards; One Playing A Hurdy-Gurdy, The Other Playing With A Marmot On A Ribbon in January 2008 with an auction result of USD 1,217,000.00 (€ 820,025.60).
Oberer Schätzpreis um 30 % übertroffen
Die Arbeit Portrait De Jeanne Bécu, Comtesse Du Barry (1743 -1793) von François-Hubert Drouais wurde im Februar letzten Jahres in der Auktion One Hundred Portraits for a Century bei Artcurial in Paris versteigert. Sie erzielte dabei einen Preis von EUR 45.500,00 und übertraf damit das obere Ende der Schätzpreisspanne um 30 %. Dieser Preis hat freilich nichts mit den Spitzenpreisen zu tun, die andere Arbeiten von François-Hubert Drouais erzielen. Den höchsten von uns bisher beobachteten Preis erreichte die Arbeit The Children Of The Duc De Bouillon Dressed As Montagnards; One Playing A Hurdy-Gurdy, The Other Playing With A Marmot On A Ribbon im Januar 2008 mit einem Auktionsergebnis von USD 1.217.000,00 (€ 820.025,60).