- Art.Salon
- Artists
- Jean Tassel
- La diseuse de bonne aventure
Jean Tassel
La diseuse de bonne aventure
Estimate: 50.000 - 80.000 EUR
Price realised: not available
Price realised: not available
Description
Huile sur toile
(Restaurations)
The Fortune Teller, oil on canvas, by J. Tassel
h: 69 w: 91,50 cm
Provenance : Galerie Hahn, Paris ;
Acquis auprès de celle-ci par l'actuelle propriétaire ;
Collection particulière, Paris
Bibliographie : 'L'œil', n° 398, septembre 1988, p. 62-63, fig. 17
Henri Ronot, 'Richard et Jean Tassel, peintres à Langres au XVIIe siècle', Paris, 1990, p. 312, n° 119, repr. pl. XXXIX (légende inversée avec pl. XXXVIII)
Commentaire : Thème privilégié des suiveurs du Caravage, 'La Diseuse de bonne aventure' connut un succès incontestable dans la peinture romaine et française au début du XVIIe siècle. Cette allégorie de la tromperie et de la naïveté met en scène un jeune homme dupé par une bohémienne. Formé dans l'atelier de son père à Langres, Jean Tassel séjourna à Rome en 1634 où il copia la 'Transfiguration' de Raphaël, observa les Bolonais et retint les leçons du Caravage. Outre le sujet, Tassel reprend dans ce tableau les spécificités des compositions caravagesques : un cadrage resserré qui permet au spectateur d'être immergé dans l'œuvre, des figures à mi-corps, une scène saisie sur le vif, un fond neutre qui focalise l'attention sur les personnages et un traitement de la lumière en clair-obscur. Le jeu de mains du jeune homme trompé et de la diseuse de bonne aventure et l'alternance de lumière blanche et chaude sur les visages sont à rapprocher d'un tableau de même sujet peint en 1620 par Simon Vouet (musée d'Ottawa). Henri Ronot, auteur de la monographie de Tassel, tient toutefois à souligner que le jeune homme est vêtu d'un costume français qui lui permet d'envisager une datation de l'œuvre dans les années 1645-1650. C'est donc un exemple plutôt tardif du traitement de ce thème déjà peint par Manfredi, et les français Valentin, Vouet et Georges de La Tour.
(Restaurations)
The Fortune Teller, oil on canvas, by J. Tassel
h: 69 w: 91,50 cm
Provenance : Galerie Hahn, Paris ;
Acquis auprès de celle-ci par l'actuelle propriétaire ;
Collection particulière, Paris
Bibliographie : 'L'œil', n° 398, septembre 1988, p. 62-63, fig. 17
Henri Ronot, 'Richard et Jean Tassel, peintres à Langres au XVIIe siècle', Paris, 1990, p. 312, n° 119, repr. pl. XXXIX (légende inversée avec pl. XXXVIII)
Commentaire : Thème privilégié des suiveurs du Caravage, 'La Diseuse de bonne aventure' connut un succès incontestable dans la peinture romaine et française au début du XVIIe siècle. Cette allégorie de la tromperie et de la naïveté met en scène un jeune homme dupé par une bohémienne. Formé dans l'atelier de son père à Langres, Jean Tassel séjourna à Rome en 1634 où il copia la 'Transfiguration' de Raphaël, observa les Bolonais et retint les leçons du Caravage. Outre le sujet, Tassel reprend dans ce tableau les spécificités des compositions caravagesques : un cadrage resserré qui permet au spectateur d'être immergé dans l'œuvre, des figures à mi-corps, une scène saisie sur le vif, un fond neutre qui focalise l'attention sur les personnages et un traitement de la lumière en clair-obscur. Le jeu de mains du jeune homme trompé et de la diseuse de bonne aventure et l'alternance de lumière blanche et chaude sur les visages sont à rapprocher d'un tableau de même sujet peint en 1620 par Simon Vouet (musée d'Ottawa). Henri Ronot, auteur de la monographie de Tassel, tient toutefois à souligner que le jeune homme est vêtu d'un costume français qui lui permet d'envisager une datation de l'œuvre dans les années 1645-1650. C'est donc un exemple plutôt tardif du traitement de ce thème déjà peint par Manfredi, et les français Valentin, Vouet et Georges de La Tour.