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James Pradier
Femme Mettant Un Bas
Estimate: 3.000 - 4.000 EUR
Price realised: 3.900 EUR
Price realised: 3.900 EUR
Description
Bronze à patine brun clair
Signé 'J. Pradier' sur la terrasse
Hauteur : 23 cm (9,05 in.)
Woman putting on a stocking, bronze, light brown patina, signed, by J. Pradier
Bibliographie : en rapport :
'Statues de chair. Sculptures de James Pradier', cat. exp., Genève, musée d'art et d'histoire, 1986, p. 267, modèle présenté sous le n°76
Claude Lapaire, 'James Pradier et la sculpture française de la génération romantique. Catalogue raisonné', Milan-Lausanne, 2010, p. 296-297, modèle référencé sous le n° 145
Commentaire : Si James Pradier accède à la reconnaissance publique grâce à ses envois au Salon et aux œuvres monumentales qu'il crée dans le cadre de commandes, la diffusion plus large de son travail se fait par ses nombreuses sculptures d'édition en bronze. Celles que nous présentons ici illustrent assez bien la prédominance de la figure féminine dans ce domaine où Pradier se distingua particulièrement par la maitrise des proportions.
Pour sa 'Femme ôtant sa chemise' (lot 298), Pradier s'est inspiré de l'Antiquité et plus précisément de la 'Vénus Callipyge'. Son regard se porte à nouveau sur cette même source d'inspiration antique lorsqu'il réalise la 'Femme mettant un bas' (lot 297) dont l'attitude rappelle celle du 'Tireur d'épine' tout en mêlant une thématique intimiste héritée du XVIIIe siècle. James Pradier est aussi attiré par l'Orientalisme qu'il explore dans l'Odalisque' (lot 302), présentée pour la première fois au Salon de 1841 dans une version en marbre, puis par des statuettes en bronze.
Il s'inscrit par ces créations de petite dimension dans la vogue des petits bronzes d'édition venant agrémenter les intérieurs bourgeois sous la Monarchie de Juillet. Tout aussi savantes que les œuvres monumentales envoyées au Salon, ces statuettes résultant de leur réduction ou étant réalisées avant sont le reflet d'une maîtrise des proportions, d'un souci de monumentalité. Ces œuvres supportent brillamment les procédés d'agrandissement ou de réduction de ce XIXe siècle industriel.
Signé 'J. Pradier' sur la terrasse
Hauteur : 23 cm (9,05 in.)
Woman putting on a stocking, bronze, light brown patina, signed, by J. Pradier
Bibliographie : en rapport :
'Statues de chair. Sculptures de James Pradier', cat. exp., Genève, musée d'art et d'histoire, 1986, p. 267, modèle présenté sous le n°76
Claude Lapaire, 'James Pradier et la sculpture française de la génération romantique. Catalogue raisonné', Milan-Lausanne, 2010, p. 296-297, modèle référencé sous le n° 145
Commentaire : Si James Pradier accède à la reconnaissance publique grâce à ses envois au Salon et aux œuvres monumentales qu'il crée dans le cadre de commandes, la diffusion plus large de son travail se fait par ses nombreuses sculptures d'édition en bronze. Celles que nous présentons ici illustrent assez bien la prédominance de la figure féminine dans ce domaine où Pradier se distingua particulièrement par la maitrise des proportions.
Pour sa 'Femme ôtant sa chemise' (lot 298), Pradier s'est inspiré de l'Antiquité et plus précisément de la 'Vénus Callipyge'. Son regard se porte à nouveau sur cette même source d'inspiration antique lorsqu'il réalise la 'Femme mettant un bas' (lot 297) dont l'attitude rappelle celle du 'Tireur d'épine' tout en mêlant une thématique intimiste héritée du XVIIIe siècle. James Pradier est aussi attiré par l'Orientalisme qu'il explore dans l'Odalisque' (lot 302), présentée pour la première fois au Salon de 1841 dans une version en marbre, puis par des statuettes en bronze.
Il s'inscrit par ces créations de petite dimension dans la vogue des petits bronzes d'édition venant agrémenter les intérieurs bourgeois sous la Monarchie de Juillet. Tout aussi savantes que les œuvres monumentales envoyées au Salon, ces statuettes résultant de leur réduction ou étant réalisées avant sont le reflet d'une maîtrise des proportions, d'un souci de monumentalité. Ces œuvres supportent brillamment les procédés d'agrandissement ou de réduction de ce XIXe siècle industriel.
Auction result well in line with expectations
In June 2020 Artcurial in Paris held the auction Old Master & XIXth Century Art, which included the work Femme Mettant Un Bas by James Pradier. It changed hands for a price of EUR 3,900.00 achieving a result in the upper range of the estimate price range of EUR 3,000.00 – 4,000.00. However, buyers have had to dig much deeper into their pockets for other works by James Pradier - we have observed the highest auction result to date for the work Flora, which sold at auction in June 2017 for EUR 13,750.00.
Auktionsergebnis im Rahmen der Erwartungen
Im Juni 2020 führte Artcurial in Paris die Auktion Old Master & XIXth Century Art durch, in der auch die Arbeit Femme Mettant Un Bas von James Pradier zur Versteigerung kam. Dabei wechselte sie für einen Preis von EUR 3.900,00 den Besitzer und erzielte damit ein Ergebnis im oberen Bereich der Schätzpreisspanne von EUR 3.000,00 – 4.000,00. Für andere Arbeiten von James Pradier mussten die Käufer allerdings auch schon deutlich tiefer in die Tasche greifen – das bisher höchste Auktionsergebnis haben wir für die Arbeit Flora beobachtet, die im Juni 2017 für EUR 13.750,00 versteigert wurde.