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François Perrier
L'Adoration des bergers
Estimate: 80.000 - 120.000 EUR
Price realised: not sold
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Description
Huile sur toile
The Adoration of the shepherds, oil on canvas, by Fr. Perrier
h: 185 w: 118 cm
Expositions : 'François Perrier. Les premières œuvres de Lanfranco à Vouet', Paris, galerie Eric Coatalem, 2001
Bibliographie : Alvin L. Clark, 'François Perrier. Reflections on the Earlier Works from Lanfranco to Vouet', Paris, 2001, p. 113-114, repr. coul. pl. VIII, et ill. 52
Commentaire : Formé dans un premier temps à Lyon, probablement auprès d'Horace Le Blanc, François Perrier se rend à Rome en 1624 où il fait la connaissance de Giovanni Lanfranco avec lequel il collabore à la coupole de San Andrea della Valle, s'imprégnant du style libre et coloré du maître du baroque romain. De retour en France, à Lyon puis à Paris, il devient l'un des principaux collaborateurs de Simon Vouet jusqu'en 1635, date à laquelle il repart à Rome pour dix ans.
Datée par Alvin L. Clark vers 1633-1634, cette grande 'Adoration des bergers' a été peinte par François Perrier peu de temps après qu'il cesse de travailler dans l'atelier de Vouet et avant son second séjour italien. Probablement réalisée pour un monument religieux, elle témoigne de l'observation que fit le peintre de l'art de Lanfranco et de celui de Vouet, tous deux pleinement assimilés et lui permettant de dégager sa manière propre.
Dans un décor de ruines classiques tels que les artistes de la première moitié du XVIIe siècle aimaient à utiliser, la Vierge présente l'enfant Jésus nouveau-né aux bergers, prévenus par les anges et venus l'adorer. Leurs figures brunes et musculeuses contrastent avec la blancheur du drap sur lequel le Christ est présenté, ainsi qu'avec les carnations de la Vierge Marie. Les yeux levés vers le ciel, le berger de droite fait le lien entre le registre supérieur, lieu du divin habité ici par un ange brandissant une guirlande de fleurs, et la terre sur laquelle le Verbe s'est incarné. Au pied de la colonne se tient la discrète figure de Joseph, regardant vers l'extérieur de la grotte où se lève un jour nouveau.
Chairs puissamment modelées, drapés épais, visages caractérisés, coloris chaud et vibrant, l'art de François Perrier est ici bien reconnaissable dans cet important tableau à l'élaboration duquel il a accordé un soin particulier, comme en atteste le dessin préparatoire conservé dans les collections du musée de Weimar (fig. 1, inv. KK 7799).
The Adoration of the shepherds, oil on canvas, by Fr. Perrier
h: 185 w: 118 cm
Expositions : 'François Perrier. Les premières œuvres de Lanfranco à Vouet', Paris, galerie Eric Coatalem, 2001
Bibliographie : Alvin L. Clark, 'François Perrier. Reflections on the Earlier Works from Lanfranco to Vouet', Paris, 2001, p. 113-114, repr. coul. pl. VIII, et ill. 52
Commentaire : Formé dans un premier temps à Lyon, probablement auprès d'Horace Le Blanc, François Perrier se rend à Rome en 1624 où il fait la connaissance de Giovanni Lanfranco avec lequel il collabore à la coupole de San Andrea della Valle, s'imprégnant du style libre et coloré du maître du baroque romain. De retour en France, à Lyon puis à Paris, il devient l'un des principaux collaborateurs de Simon Vouet jusqu'en 1635, date à laquelle il repart à Rome pour dix ans.
Datée par Alvin L. Clark vers 1633-1634, cette grande 'Adoration des bergers' a été peinte par François Perrier peu de temps après qu'il cesse de travailler dans l'atelier de Vouet et avant son second séjour italien. Probablement réalisée pour un monument religieux, elle témoigne de l'observation que fit le peintre de l'art de Lanfranco et de celui de Vouet, tous deux pleinement assimilés et lui permettant de dégager sa manière propre.
Dans un décor de ruines classiques tels que les artistes de la première moitié du XVIIe siècle aimaient à utiliser, la Vierge présente l'enfant Jésus nouveau-né aux bergers, prévenus par les anges et venus l'adorer. Leurs figures brunes et musculeuses contrastent avec la blancheur du drap sur lequel le Christ est présenté, ainsi qu'avec les carnations de la Vierge Marie. Les yeux levés vers le ciel, le berger de droite fait le lien entre le registre supérieur, lieu du divin habité ici par un ange brandissant une guirlande de fleurs, et la terre sur laquelle le Verbe s'est incarné. Au pied de la colonne se tient la discrète figure de Joseph, regardant vers l'extérieur de la grotte où se lève un jour nouveau.
Chairs puissamment modelées, drapés épais, visages caractérisés, coloris chaud et vibrant, l'art de François Perrier est ici bien reconnaissable dans cet important tableau à l'élaboration duquel il a accordé un soin particulier, comme en atteste le dessin préparatoire conservé dans les collections du musée de Weimar (fig. 1, inv. KK 7799).