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Felice Boselli
Boucher à son étal
Estimate: 7.000 - 10.000 EUR
Price realised: not sold
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Description
Huile sur toile
Trace d'annotation 'FBo(...)' à l'encre au verso
(Restaurations)
Sans cadre
Butcher at his stall, oil on canvas, by F. Boselli
h: 131 w: 100 cm
Commentaire : Formé auprès de Giuseppe Nuvolone à Milan, Boselli s'installe ensuite à Parme où il exercera tout au long de sa vie. Influencé par les compositions d'Aertsen et de son neveu Beuckelaer, qu'il put notamment découvrir au sein de la collection Farnèse (alors encore à Parme avant de partir au XVIIIe siècle à Naples), il développe un goût prononcé pour les natures mortes, les étals de fruits, qu'il anime parfois de figures. C'est aussi l'influence proche géographiquement des Campi qui le dirige dans le choix de représentations illustrant l'abondance des produits de la nature. Les grands commanditaires, parmi lesquels les Médicis, s'intéressent à son œuvre et il répond à une forte demande notamment grâce à l'aide de son fils Orazio. A la mort de ce dernier, Giovanni Crivelli entre dans son atelier, opérant une liaison stylistique entre un XVIIe siècle parfois dur et macabre dans ses représentations de natures mortes et un XVIIIe siècle plus aimable et riant.
L'artiste se montre particulièrement talentueux dans le traitement des chairs et le caractère cru de la vision offerte par cet étal de boucher dont l'œil de la tête peinte au premier plan interpelle l'observateur pour lui rappeler que la mort attend chacun d'entre nous. Une tête proche se retrouve dans l'étal de boucher conservé dans une collection particulière suisse en 1984 (L. Salerno, 'La natura morta italiana', Rome, 1984, p. 343, fig. 103.2).
Trace d'annotation 'FBo(...)' à l'encre au verso
(Restaurations)
Sans cadre
Butcher at his stall, oil on canvas, by F. Boselli
h: 131 w: 100 cm
Commentaire : Formé auprès de Giuseppe Nuvolone à Milan, Boselli s'installe ensuite à Parme où il exercera tout au long de sa vie. Influencé par les compositions d'Aertsen et de son neveu Beuckelaer, qu'il put notamment découvrir au sein de la collection Farnèse (alors encore à Parme avant de partir au XVIIIe siècle à Naples), il développe un goût prononcé pour les natures mortes, les étals de fruits, qu'il anime parfois de figures. C'est aussi l'influence proche géographiquement des Campi qui le dirige dans le choix de représentations illustrant l'abondance des produits de la nature. Les grands commanditaires, parmi lesquels les Médicis, s'intéressent à son œuvre et il répond à une forte demande notamment grâce à l'aide de son fils Orazio. A la mort de ce dernier, Giovanni Crivelli entre dans son atelier, opérant une liaison stylistique entre un XVIIe siècle parfois dur et macabre dans ses représentations de natures mortes et un XVIIIe siècle plus aimable et riant.
L'artiste se montre particulièrement talentueux dans le traitement des chairs et le caractère cru de la vision offerte par cet étal de boucher dont l'œil de la tête peinte au premier plan interpelle l'observateur pour lui rappeler que la mort attend chacun d'entre nous. Une tête proche se retrouve dans l'étal de boucher conservé dans une collection particulière suisse en 1984 (L. Salerno, 'La natura morta italiana', Rome, 1984, p. 343, fig. 103.2).