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Jean-Pierre Gibrat
Estimate: 25.000 - 30.000 EUR
Price realised: 43.750 EUR
Price realised: 43.750 EUR
Description
Illustration originale, 2015. Signée.
Encre de Chine, encres acryliques de couleur, aquarelle, rehauts de gouache sur papier aquarelle.
65,5 × 51,2 cm (24,61 × 20,16 in.)
Une vue remarquable du canal Saint-Martin. Tout paraît fluide, parfaitement naturel, et l’on remarque à peine la difficulté majeure que Gibrat a résolue avec brio : la gestion de la distance focale. Le jeu ici n’est pas optique puisque l’instrument n’est pas une machine mais l’oeil de l’artiste, qui gère avec la même netteté l’avant-plan du couple sur la moto, l’inventaire du chargement au second plan, et le défilé de soldats de l’arrière-plan, sur l’autre rive du c
« Il n’y a pas de quoi se vanter, mais je l’ai bien connu, cet endroit, au milieu des années soixante. Tous les jeudis, rue de la Grange-aux-Belles, je me rendais chez le dentiste. Le quai de Valmy garde encore un parfum de clou de girofle et de jeudi carié. J’ai eu une enfance difficile. Mais il serait indécent de se plaindre, je n’ai pas connu la guerre où tout était interdit ou obligatoire… sauf le port du casque. » J-P G.
Encre de Chine, encres acryliques de couleur, aquarelle, rehauts de gouache sur papier aquarelle.
65,5 × 51,2 cm (24,61 × 20,16 in.)
Une vue remarquable du canal Saint-Martin. Tout paraît fluide, parfaitement naturel, et l’on remarque à peine la difficulté majeure que Gibrat a résolue avec brio : la gestion de la distance focale. Le jeu ici n’est pas optique puisque l’instrument n’est pas une machine mais l’oeil de l’artiste, qui gère avec la même netteté l’avant-plan du couple sur la moto, l’inventaire du chargement au second plan, et le défilé de soldats de l’arrière-plan, sur l’autre rive du c
« Il n’y a pas de quoi se vanter, mais je l’ai bien connu, cet endroit, au milieu des années soixante. Tous les jeudis, rue de la Grange-aux-Belles, je me rendais chez le dentiste. Le quai de Valmy garde encore un parfum de clou de girofle et de jeudi carié. J’ai eu une enfance difficile. Mais il serait indécent de se plaindre, je n’ai pas connu la guerre où tout était interdit ou obligatoire… sauf le port du casque. » J-P G.