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- unknown
Jean-Pierre Gibrat
Estimate: 10.000 - 12.000 EUR
Price realised: 11.250 EUR
Price realised: 11.250 EUR
Description
LE VOL DU CORBEAU, INTÉGRALE, DUPUIS 2015
Illustration originale, 2015. Signée.
Encre de Chine, encres acryliques de couleur, aquarelle, rehauts de gouache sur papier aquarelle.
36 × 50,7 cm (14,17 × 19,96 in.)
Jeanne se tient dans la salle des machines de l’Himalaya, la péniche de René où elle s’est réfugiée. Le macaron structure l’image, et sa circonférence invite l’oeil à vagabonder sur la gorge de l’héroïne. Cet orbe régulier trouve sa rime dans l’ellipse du béret posé sur le siège. On admire en particulier le jeu délicat qu’opère Gibrat sur les matières : la feutrine de la coiffe, les deux qualités de laine du pull et de la jupe, le bois de la barre… La couleur cha
« Bruno vit sur une péniche, c’est un ami singulier puisqu’il vit sur une péniche. Grâce à lui, j’ai appris que sur leur bateau – ah oui, petite précision, les mariniers ne parlent pas de “péniche”, mais de “bateau”, quand je vous dis qu’ils sont singuliers, comme Bruno, qui n’est pas marinier pourtant, c’est là où c’est fort – bref, sur son bateau, vous n’entendrez jamais un marinier s’exclamer “Jeanine, je prends la barre, on arrive à l’écluse”, m
Bruno, de voir que j’ai fait une belle illustration de macaron… Non, parce que les gens s’imaginent que je n’aime dessiner que les filles… » J-P G.
Illustration originale, 2015. Signée.
Encre de Chine, encres acryliques de couleur, aquarelle, rehauts de gouache sur papier aquarelle.
36 × 50,7 cm (14,17 × 19,96 in.)
Jeanne se tient dans la salle des machines de l’Himalaya, la péniche de René où elle s’est réfugiée. Le macaron structure l’image, et sa circonférence invite l’oeil à vagabonder sur la gorge de l’héroïne. Cet orbe régulier trouve sa rime dans l’ellipse du béret posé sur le siège. On admire en particulier le jeu délicat qu’opère Gibrat sur les matières : la feutrine de la coiffe, les deux qualités de laine du pull et de la jupe, le bois de la barre… La couleur cha
« Bruno vit sur une péniche, c’est un ami singulier puisqu’il vit sur une péniche. Grâce à lui, j’ai appris que sur leur bateau – ah oui, petite précision, les mariniers ne parlent pas de “péniche”, mais de “bateau”, quand je vous dis qu’ils sont singuliers, comme Bruno, qui n’est pas marinier pourtant, c’est là où c’est fort – bref, sur son bateau, vous n’entendrez jamais un marinier s’exclamer “Jeanine, je prends la barre, on arrive à l’écluse”, m
Bruno, de voir que j’ai fait une belle illustration de macaron… Non, parce que les gens s’imaginent que je n’aime dessiner que les filles… » J-P G.