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- unknown
Jean-Pierre Gibrat
Estimate: 15.000 - 20.000 EUR
Price realised: 16.250 EUR
Price realised: 16.250 EUR
Description
Illustration originale, 2016. Signée.
Encre de Chine, encres acryliques de couleur, aquarelle, rehauts de gouache sur papier aquarelle.
53,4 × 345 cm (21,02 × 135,83 in.)
Ce qui saisit dans cette scène, c’est le contraste entre le visage de Jeanne, toute à son vertige, dont l’effet est renforcé par une ligne d’horizon elle aussi vacillante, et la douce quiétude de Paris, habillée de briques et de zinc, imperturbable dans l’adversité. Dans le lointain, on distingue la Tour Eiffel restée fière dans la défaite et la coupole de l’Académie française où les Immortels tiennent leurs séances publiques. La lumière du jour qui pointe joue ses gammes
« Sous l’Occupation, la seule chose qui n’était pas rationnée, c’était la peur. Et dans la Résistance un peu plus qu’ailleurs, elle vous collait à la peau, en doublure sous les canadiennes ou sous le béret de Jeanne. Elle vous amollissait les jambes au croisement d’une patrouille allemande ou d’une promenade fugitive sur les toits de Paris. Sans compter que l’on pouvait tomber des toits sur une patrouille allemande. Quelle époque ! » J-P G.
Encre de Chine, encres acryliques de couleur, aquarelle, rehauts de gouache sur papier aquarelle.
53,4 × 345 cm (21,02 × 135,83 in.)
Ce qui saisit dans cette scène, c’est le contraste entre le visage de Jeanne, toute à son vertige, dont l’effet est renforcé par une ligne d’horizon elle aussi vacillante, et la douce quiétude de Paris, habillée de briques et de zinc, imperturbable dans l’adversité. Dans le lointain, on distingue la Tour Eiffel restée fière dans la défaite et la coupole de l’Académie française où les Immortels tiennent leurs séances publiques. La lumière du jour qui pointe joue ses gammes
« Sous l’Occupation, la seule chose qui n’était pas rationnée, c’était la peur. Et dans la Résistance un peu plus qu’ailleurs, elle vous collait à la peau, en doublure sous les canadiennes ou sous le béret de Jeanne. Elle vous amollissait les jambes au croisement d’une patrouille allemande ou d’une promenade fugitive sur les toits de Paris. Sans compter que l’on pouvait tomber des toits sur une patrouille allemande. Quelle époque ! » J-P G.