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- unknown
Jean-Pierre Gibrat
Estimate: 25.000 - 30.000 EUR
Price realised: 27.500 EUR
Price realised: 27.500 EUR
Description
Illustration originale, 2016. Signée.
Encre de Chine, encres acryliques de couleur, aquarelle, rehauts de gouache sur papier aquarelle.
66,5 × 43,6 cm (26,18 × 17,17 in.)
La perspective chromatique, inventée à la Renaissance, est appliquée ici. Deux sources de lumières, les lanternes au second plan qui sculptent les visages et révèlent un chatoiement de couleurs chaudes : les bruns, les ocres et surtout le vermillon de la coiffe de Jeanne, la carnation de son joli visage, tandis que nos héros dépassent l’écheveau compliqué de feuillages qui les retiennent dans la nuit. Au loin, sur la ligne d’horizon, perce un halo translucide : c’est la promesse
« Adolescent, j’avais été marqué par une illustration de Dulac : on y voyait un mandarin rondouillard sur un petit pont, chinois lui aussi, il brandissait une lanterne au bout d’un bâton, c’était une merveille d’atmosphère humide et lumineuse. J’ai essayé de retrouver cette ambiance, mais dans un contexte plus dramatique. Cela reste un petit hommage à ce grand illustrateur qui m’a fait rêver en couleur.
Dans tous les dessins que l’on réalise, on garde secrètement une petite préférence pour certains personnages, que l’on tait le plus souvent pour ne pas vexer les autres, puisque ce sont nos enfants, paraît-il. Dans celui-ci, ce sont les deux petits vieux, au fond de la barque, ils ont sans doute tout perdu dans cette aventure imposée. Leur passé tenait dans une valise, leur avenir ne tenait qu’à un fil. » J-P G.
Encre de Chine, encres acryliques de couleur, aquarelle, rehauts de gouache sur papier aquarelle.
66,5 × 43,6 cm (26,18 × 17,17 in.)
La perspective chromatique, inventée à la Renaissance, est appliquée ici. Deux sources de lumières, les lanternes au second plan qui sculptent les visages et révèlent un chatoiement de couleurs chaudes : les bruns, les ocres et surtout le vermillon de la coiffe de Jeanne, la carnation de son joli visage, tandis que nos héros dépassent l’écheveau compliqué de feuillages qui les retiennent dans la nuit. Au loin, sur la ligne d’horizon, perce un halo translucide : c’est la promesse
« Adolescent, j’avais été marqué par une illustration de Dulac : on y voyait un mandarin rondouillard sur un petit pont, chinois lui aussi, il brandissait une lanterne au bout d’un bâton, c’était une merveille d’atmosphère humide et lumineuse. J’ai essayé de retrouver cette ambiance, mais dans un contexte plus dramatique. Cela reste un petit hommage à ce grand illustrateur qui m’a fait rêver en couleur.
Dans tous les dessins que l’on réalise, on garde secrètement une petite préférence pour certains personnages, que l’on tait le plus souvent pour ne pas vexer les autres, puisque ce sont nos enfants, paraît-il. Dans celui-ci, ce sont les deux petits vieux, au fond de la barque, ils ont sans doute tout perdu dans cette aventure imposée. Leur passé tenait dans une valise, leur avenir ne tenait qu’à un fil. » J-P G.