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James Pradier
Femme Ôtant Sa Chemise
Estimate: 4.000 - 6.000 EUR
Price realised: 5.200 EUR
Price realised: 5.200 EUR
Description
Bronze à patine brune
Signé 'J. Pradier' et porte la marque du fondeur 'Soyer et Ingé / fondeurs' sur la colonne
Hauteur : 23 cm (9,05 in.)
Woman taking off her shirt, bronze, brown patina, signed, by J. Pradier
Bibliographie : en rapport : Claude Lapaire, 'James Pradier et la sculpture française de la génération romantique. Catalogue raisonné', Milan-Lausanne, 2010, p. 292-293, modèle référencé sous le n° 131
Commentaire : Si James Pradier accède à la reconnaissance publique grâce à ses envois au Salon et aux œuvres monumentales qu'il crée dans le cadre de commandes, la diffusion plus large de son travail se fait par ses nombreuses sculptures d'édition en bronze. Celles que nous présentons ici illustrent assez bien la prédominance de la figure féminine dans ce domaine où Pradier se distingua particulièrement par la maitrise des proportions.
Pour sa 'Femme ôtant sa chemise' (lot 298), Pradier s'est inspiré de l'Antiquité et plus précisément de la 'Vénus Callipyge'. Son regard se porte à nouveau sur cette même source d'inspiration antique lorsqu'il réalise la 'Femme mettant un bas' (lot 297) dont l'attitude rappelle celle du 'Tireur d'épine' tout en mêlant une thématique intimiste héritée du XVIIIe siècle. James Pradier est aussi attiré par l'Orientalisme qu'il explore dans l'Odalisque' (lot 302), présentée pour la première fois au Salon de 1841 dans une version en marbre, puis par des statuettes en bronze.
Il s'inscrit par ces créations de petite dimension dans la vogue des petits bronzes d'édition venant agrémenter les intérieurs bourgeois sous la Monarchie de Juillet. Tout aussi savantes que les œuvres monumentales envoyées au Salon, ces statuettes résultant de leur réduction ou étant réalisées avant sont le reflet d'une maîtrise des proportions, d'un souci de monumentalité. Ces œuvres supportent brillamment les procédés d'agrandissement ou de réduction de ce XIXe siècle industriel.
Au-delà de la diversité des modèles et des sujets - antiques, orientalistes, galants et intimistes -, preuve de l'éclectisme de Pradier, l'unité règne dans le souci de la grâce, de la sensualité discrète de ces femmes exprimée dans leurs formes généreuses, leurs gestes calmes et gracieux. Cette approche est le fruit d'un regard porté sur le corps de la femme, revu à travers le prisme de l'antique et du maniérisme.
Signé 'J. Pradier' et porte la marque du fondeur 'Soyer et Ingé / fondeurs' sur la colonne
Hauteur : 23 cm (9,05 in.)
Woman taking off her shirt, bronze, brown patina, signed, by J. Pradier
Bibliographie : en rapport : Claude Lapaire, 'James Pradier et la sculpture française de la génération romantique. Catalogue raisonné', Milan-Lausanne, 2010, p. 292-293, modèle référencé sous le n° 131
Commentaire : Si James Pradier accède à la reconnaissance publique grâce à ses envois au Salon et aux œuvres monumentales qu'il crée dans le cadre de commandes, la diffusion plus large de son travail se fait par ses nombreuses sculptures d'édition en bronze. Celles que nous présentons ici illustrent assez bien la prédominance de la figure féminine dans ce domaine où Pradier se distingua particulièrement par la maitrise des proportions.
Pour sa 'Femme ôtant sa chemise' (lot 298), Pradier s'est inspiré de l'Antiquité et plus précisément de la 'Vénus Callipyge'. Son regard se porte à nouveau sur cette même source d'inspiration antique lorsqu'il réalise la 'Femme mettant un bas' (lot 297) dont l'attitude rappelle celle du 'Tireur d'épine' tout en mêlant une thématique intimiste héritée du XVIIIe siècle. James Pradier est aussi attiré par l'Orientalisme qu'il explore dans l'Odalisque' (lot 302), présentée pour la première fois au Salon de 1841 dans une version en marbre, puis par des statuettes en bronze.
Il s'inscrit par ces créations de petite dimension dans la vogue des petits bronzes d'édition venant agrémenter les intérieurs bourgeois sous la Monarchie de Juillet. Tout aussi savantes que les œuvres monumentales envoyées au Salon, ces statuettes résultant de leur réduction ou étant réalisées avant sont le reflet d'une maîtrise des proportions, d'un souci de monumentalité. Ces œuvres supportent brillamment les procédés d'agrandissement ou de réduction de ce XIXe siècle industriel.
Au-delà de la diversité des modèles et des sujets - antiques, orientalistes, galants et intimistes -, preuve de l'éclectisme de Pradier, l'unité règne dans le souci de la grâce, de la sensualité discrète de ces femmes exprimée dans leurs formes généreuses, leurs gestes calmes et gracieux. Cette approche est le fruit d'un regard porté sur le corps de la femme, revu à travers le prisme de l'antique et du maniérisme.
Auction result well in line with expectations
The work Femme Ôtant Sa Chemise by James Pradier was auctioned at Artcurial in Paris in June 2020. The price achieved of EUR 5,200.00 was within expectations - the estimate range had previously been set by the auction house as EUR 4,000.00 – 6,000.00. However, buyers have had to dig much deeper into their pockets for other works by James Pradier - we have observed the highest auction result to date for the work Flora, which sold at auction in June 2017 for EUR 13,750.00.
Auktionsergebnis im Rahmen der Erwartungen
Die Arbeit Femme Ôtant Sa Chemise von James Pradier kam im Juni 2020 bei Artcurial in Paris zur Auktion. Der dabei erzielte Preis von EUR 5.200,00 lag im Rahmen der Erwartungen – die Schätzpreisspanne war von dem Auktionshaus zuvor mit EUR 4.000,00 – 6.000,00 angegeben worden. Für andere Arbeiten von James Pradier mussten die Käufer allerdings auch schon deutlich tiefer in die Tasche greifen – das bisher höchste Auktionsergebnis haben wir für die Arbeit Flora beobachtet, die im Juni 2017 für EUR 13.750,00 versteigert wurde.