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James Pradier
Femme Couchée, Recroquevillée
Estimate: 1.000 - 1.500 EUR
Price realised: 2.470 EUR
Price realised: 2.470 EUR
Description
Bronze à patine brun-vert
Signé et daté 'J PRADIER / 1842' sur le côté de la terrasse
Woman lying, bronze, green-brown patina, signed and dated, by J. Pradier
h: 18 w: 9,70 cm
Bibliographie : en rapport :
Claude Lapaire, 'James Pradier et la sculpture française de la génération romantique. Catalogue raisonné', Milan-Lausanne, 2010, p. 316, modèle référencé sous le n° 187
Commentaire : Si James Pradier accède à la reconnaissance publique grâce à ses envois au Salon et aux œuvres monumentales qu'il crée dans le cadre de commandes, la diffusion plus large de son travail se fait par ses nombreuses sculptures d'édition en bronze. Celles que nous présentons ici illustrent assez bien la prédominance de la figure féminine dans ce domaine où Pradier se distingua particulièrement par la maitrise des proportions.
Pour sa 'Femme ôtant sa chemise' (lot 298), Pradier s'est inspiré de l'Antiquité et plus précisément de la 'Vénus Callipyge'. Son regard se porte à nouveau sur cette même source d'inspiration antique lorsqu'il réalise la 'Femme mettant un bas' (lot 297) dont l'attitude rappelle celle du 'Tireur d'épine' tout en mêlant une thématique intimiste héritée du XVIIIe siècle. James Pradier est aussi attiré par l'Orientalisme qu'il explore dans l'Odalisque' (lot 302), présentée pour la première fois au Salon de 1841 dans une version en marbre, puis par des statuettes en bronze.
Il s'inscrit par ces créations de petite dimension dans la vogue des petits bronzes d'édition venant agrémenter les intérieurs bourgeois sous la Monarchie de Juillet. Tout aussi savantes que les œuvres monumentales envoyées au Salon, ces statuettes résultant de leur réduction ou étant réalisées avant sont le reflet d'une maîtrise des proportions, d'un souci de monumentalité. Ces œuvres supportent brillamment les procédés d'agrandissement ou de réduction de ce XIXe siècle industriel.
Au-delà de la diversité des modèles et des sujets - antiques, orientalistes, galants et intimistes -, preuve de l'éclectisme de Pradier, l'unité règne dans le souci de la grâce, de la sensualité discrète de ces femmes exprimée dans leurs formes généreuses, leurs gestes calmes et gracieux. Cette approche est le fruit d'un regard porté sur le corps de la femme, revu à travers le prisme de l'antique et du maniérisme.
Signé et daté 'J PRADIER / 1842' sur le côté de la terrasse
Woman lying, bronze, green-brown patina, signed and dated, by J. Pradier
h: 18 w: 9,70 cm
Bibliographie : en rapport :
Claude Lapaire, 'James Pradier et la sculpture française de la génération romantique. Catalogue raisonné', Milan-Lausanne, 2010, p. 316, modèle référencé sous le n° 187
Commentaire : Si James Pradier accède à la reconnaissance publique grâce à ses envois au Salon et aux œuvres monumentales qu'il crée dans le cadre de commandes, la diffusion plus large de son travail se fait par ses nombreuses sculptures d'édition en bronze. Celles que nous présentons ici illustrent assez bien la prédominance de la figure féminine dans ce domaine où Pradier se distingua particulièrement par la maitrise des proportions.
Pour sa 'Femme ôtant sa chemise' (lot 298), Pradier s'est inspiré de l'Antiquité et plus précisément de la 'Vénus Callipyge'. Son regard se porte à nouveau sur cette même source d'inspiration antique lorsqu'il réalise la 'Femme mettant un bas' (lot 297) dont l'attitude rappelle celle du 'Tireur d'épine' tout en mêlant une thématique intimiste héritée du XVIIIe siècle. James Pradier est aussi attiré par l'Orientalisme qu'il explore dans l'Odalisque' (lot 302), présentée pour la première fois au Salon de 1841 dans une version en marbre, puis par des statuettes en bronze.
Il s'inscrit par ces créations de petite dimension dans la vogue des petits bronzes d'édition venant agrémenter les intérieurs bourgeois sous la Monarchie de Juillet. Tout aussi savantes que les œuvres monumentales envoyées au Salon, ces statuettes résultant de leur réduction ou étant réalisées avant sont le reflet d'une maîtrise des proportions, d'un souci de monumentalité. Ces œuvres supportent brillamment les procédés d'agrandissement ou de réduction de ce XIXe siècle industriel.
Au-delà de la diversité des modèles et des sujets - antiques, orientalistes, galants et intimistes -, preuve de l'éclectisme de Pradier, l'unité règne dans le souci de la grâce, de la sensualité discrète de ces femmes exprimée dans leurs formes généreuses, leurs gestes calmes et gracieux. Cette approche est le fruit d'un regard porté sur le corps de la femme, revu à travers le prisme de l'antique et du maniérisme.
Upper estimate price exceeded by 65 %.
The work Femme Couchée, Recroquevillée by James Pradier was auctioned at Artcurial in Paris in June 2020. It achieved a price of EUR 2,470.00 exceeding the upper end of the estimate range by 65 %. Admittedly, works by James Pradier have also been auctioned for a multiple of this price - according to our records, the highest result so far was achieved by the work Flora in June 2017 with an auction result of EUR 13,750.00.
Oberer Schätzpreis um 65 % übertroffen
Die Arbeit Femme Couchée, Recroquevillée von James Pradier kam im Juni 2020 bei Artcurial in Paris zur Auktion. Sie erzielte dabei einen Preis von EUR 2.470,00 und übertraf damit das obere Ende der Schätzpreisspanne um 65 %. Freilich wurden Arbeiten von James Pradier auch schon für ein Vielfaches dieses Preises versteigert – das bisher höchste Ergebnis erzielte nach unseren Aufzeichnungen die Arbeit Flora im Juni 2017 mit einem Auktionsergebnis von EUR 13.750,00.