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Didier Comès
Estimate: 8.000 - 10.000 EUR
Price realised: 10.000 EUR
Price realised: 10.000 EUR
Description
Encre de Chine pour la planche 105 de l'album.
Signé, daté d'avril 1979 et dédicacé à Raoul Servais et son épouse Nicole Van der Vorst, 40x29,5 cm.
En 1978, on ne parle pas encore de "romans graphiques". Et pourtant, voici comment Jean-Paul Mougin, son rédacteur en chef, présente la nouvelle revue lancée cette année-là par les éditions Casterman : « (A Suivre) sera l’irruption sauvage de la Bande Dessinée dans la littérature ». Dès le début, le noir et blanc domine, et la pagination s’adapte aux besoins des auteurs. Dider Comès fait partie de ceux qui tireront le meilleur parti de ces nouvelles règles. Elles vont lui perme
La planche présentée ici se situe à quinze pages de la fin de l’histoire. La tension monte et le récit se fait moins contemplatif, plus dense. Avec un sens millimétré du découpage, Comès passe d’un personnage à l’autre en plans serrés, dans une page où la mort rôde, entre le serpent qui ouvre la planche et le fusil qui le referme. Silence, lui, est égal à lui-même. Comme souvent, il est présent sans être vraiment là, au point de s’évaporer sans que les autres s’en ap
Il est à signaler que cette planche magnifique avait été offerte par l’auteur dès 1979 à Raoul Servais, grand maître du cinéma d’animation, et à son épouse, Nicole van der Vorst.
Signé, daté d'avril 1979 et dédicacé à Raoul Servais et son épouse Nicole Van der Vorst, 40x29,5 cm.
En 1978, on ne parle pas encore de "romans graphiques". Et pourtant, voici comment Jean-Paul Mougin, son rédacteur en chef, présente la nouvelle revue lancée cette année-là par les éditions Casterman : « (A Suivre) sera l’irruption sauvage de la Bande Dessinée dans la littérature ». Dès le début, le noir et blanc domine, et la pagination s’adapte aux besoins des auteurs. Dider Comès fait partie de ceux qui tireront le meilleur parti de ces nouvelles règles. Elles vont lui perme
La planche présentée ici se situe à quinze pages de la fin de l’histoire. La tension monte et le récit se fait moins contemplatif, plus dense. Avec un sens millimétré du découpage, Comès passe d’un personnage à l’autre en plans serrés, dans une page où la mort rôde, entre le serpent qui ouvre la planche et le fusil qui le referme. Silence, lui, est égal à lui-même. Comme souvent, il est présent sans être vraiment là, au point de s’évaporer sans que les autres s’en ap
Il est à signaler que cette planche magnifique avait été offerte par l’auteur dès 1979 à Raoul Servais, grand maître du cinéma d’animation, et à son épouse, Nicole van der Vorst.